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Les socialistes largement majoritaires au conseil régional


Le PS a obtienu une large majorité avec 107 sièges sur 183 dans la nouvelle assemblée régionale, contre 47 pour la liste de Virginie Calmels, l'alliée d'Alain Juppé à la mairie de Bordeaux. Alain Rousset sera officiellement élu le 4 janvier 2016 président de la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes.


Gauche et droite reculent par rapport à 2010


Malgré une nette victoire, la gauche cède près de 12 points comparé à l'élection de 2010, où elle avait rassemblé 56,48% des suffrages. La droite, qui n'a pas manqué de pointer cette érosion des voix de gauche, recule elle aussi. En 2010, elle avait reccueilli 41% des voix contre 34% cette fois-ci.


Le Front National progresse dans le monde rural


Le parti frontiste poursuit son implantation dans les zones rurales du nord de la Vienne, comme à Loudun, et le Châtelleraudais. Il en va de même dans la vallée du Thouet, dans les Deux-Sèvres. A l'inverse, le Parti socialiste s'est retrouvé dans les grandes villes du Poitou-Charentes.



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2010-2015 : la France change de visage au second tour des élections régionales.

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Le Poitou-Charentes passe à droite

2008

2015

Avant/après : la composition des exécutifs départementaux


Les conseils généraux en 2011

Les conseils départementaux 2015

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La droite prend sa revanche


L'UMP et ses alliés remportent le grand chelem en Poitou-Charentes. La tendance est la même que dans l'ensemble du pays : la gauche cède les territoires conquis parfois de justesse lors des précédentes élections et la droite conforte sa majorité dans ses fiefs de la Vienne et de Charente-Maritime. Le Front National, qui avait réalisé une percée en Charente-Maritime en se qualifiant au second tour dans 12 cantons, n'obtient aucun élu mais amplifie sa poussée.


Les Deux-Sèvres quittent le giron de la gauche, qui avait arraché les clés du conseil général en 2008. Aux commandes du département depuis 2004, le PS perd la Charente qui bascule avec seulement un canton d'avance pour l'union de la droite et du centre. La défaite est amère et les consolations paraissent rares pour les socialistes. Seules quelques grandes villes comme Poitiers et La Rochelle restent fidèles à la gauche.



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Alain Rousset,

premier président de la région ALPC

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