Un spectacle saisissant qui a lieu tous les dix-huit ans. D’un coefficient de 119 sur 120, la première "marée du siècle" a offert aux pêcheurs à pied une rare occasion d’atteindre les huîtres ou les pétoncles, submergées d’ordinaire. Le marnage a dépassé les 6 mètres 50 à La Rochelle et les 14 mètres au Mont Saint-Michel.
La météo clémente a fait le bonheur des touristes venus nombreux sur les plages de Charente-Maritime.En ce jour de grande marée, la conjugaison d'un important marnage et d'une tempête aurait pu avoir des conséquences catastrophiques. Cela avait été le cas pour Xynthia en 2010 avec un coefficient de 102-108.
La lune attire à elle l'eau des océans. L'intensité de cette force gravitationnelle varie en fonction de la distance Terre-Lune. Plus un point est proche de la Lune, plus l'attraction est forte (situation A).
Quand un océan passe devant la lune, la croute terrestre se lève de plusieurs dizaines de centimètres et le niveau de l’eau monte : c’est la marée haute.
Une fois que l'océan n'est plus en face de la lune, l'eau retombe : c'est la marée basse.
Le rôle du soleil
La force d’attraction du soleil est deux fois moins importante en raison de son éloignement. Lorsque le soleil et la lune forment un angle droit par rapport à la Terre, leur influence se soustrait l’une à l’autre (situation B). Les marées sont alors de très faibles amplitudes, c'est ce que l'on nomme les mortes-eaux.
La "marée du siècle"
Le 21 mars dernier, le Soleil et la Lune étaient alignés sur un même axe : leurs effets étaient alors amplifiés. D'où le coefficient de 119 sur 120.
Les marées... Comment ça marche ?
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La "marée du siècle"
